Source: ASPQ

La pandémie de COVID-19 a amené son lot de conséquences graves sur la santé et la qualité de vie des femmes. De plus, elle creuse davantage les inégalités existantes entre les femmes et les hommes. Un constat que dresse le rapport réalisé par l’Association pour la santé publique du Québec (ASPQ) et l’Observatoire québécois des inégalités (OQI) et plusieurs autres partenaires.
« Le sondage révèle que plus de femmes que d’hommes ont perdu leur emploi, soit temporairement soit définitivement durant la crise sanitaire. Elles vivent une grande précarité sociale qui leur fait craindre de ne pas pouvoir faire face à leurs obligations financières, ce qui a des répercussions majeures sur leur santé physique et mentale », constate Marianne Dessureault, porte-parole de l’ASPQ. Elle ajoute également que : « Les femmes qui ont gardé leur emploi ont dû transformer complètement leur quotidien. S’occuper des tout-petits et accomplir leurs tâches professionnelles en parallèle est extrêmement complexe : tout en diminuant leurs heures de travail, elles doivent répondre aux mêmes objectifs et contourner les problèmes engendrés par la fermeture des écoles et des services de garde ou la suspension des activités de loisirs des enfants. »
ASPQ
De plus, la recherche nous apprend que « toutes les sphères de la vie des femmes sont affectées par la crise sanitaire. Mais les inégalités existantes en matière d’emploi se sont aggravées et cette aggravation fait même craindre un recul de l’égalité entre les sexes ». (Sandy Torres, OQI)
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